Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

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1 octobre 2010

Venturini sur ses terres

Depuis mardi, les concurrents du Rallye de France effectuent les reconnaissances. Hier, ce sont les routes du Grand Ballon et du col du Firstplan qui étaient notamment au programme. Des routes que connaissent bien Thierry Venturini et Hubert Risser (DNA 27 août). L'équipage du Florival sera sur ses terres ce vendredi.


« Ce sont des longues journées et c'est assez fatiguant, mardi nous étions dans le Bas-Rhin pour les reconnaissances des spéciales de samedi et dimanche, on a commencé à 7 h et nous sommes rentrés à plus de minuit, et aujourd'hui, c'est le Grand Ballon, le Hohlandsbourg, le Firstplan et la vallée de Munster qui sont au programme » confiait hier matin Hubert Risser, le navigateur de Thierry Venturini, à sa descente de voiture du côté de Thierenbach après avoir effectué un premier passage dans le Grand Ballon. A ses côtés, le pilote de Buhl, soulignait « ce sont des routes que l'on connaît bien et que l'on a déjà faites en course, en particulier lors du rallye Alsace-Vosges en 2003 ». Une spéciale du Grand Ballon où Thierry Venturini avait d'ailleurs réalisé le meilleur chrono. Hier matin, l'équipage local qui sera engagé vendredi sur une Citroën C2 R2 Max portant le n° 247 a reconnu comme les autres équipages, les routes du Grand Ballon et du col du Firstplan, et a été surpris comme plus d'un par la nouvelle physionomie de la route entre le col Amic et Wuenheim. « Le problème, ce sont les gravillons qui ont été utilisés pour les bas-côtés de la nouvelle chaussée, une fois que les voitures du WRC seront passées, ces gravillons seront une difficulté de plus dans la descente » explique le pilote qui fait équipe depuis trois ans avec Hubert Risser de Jungholtz. Ces reconnaissances très réglementées et où les radars des gendarmes s'étaient même invités, représentent un très gros travail de préparation pour le navigateur et Hubert de montrer les deux gros cahiers qu'il a noircis depuis la veille avec des indications sur toutes les routes et les virages empruntés par les épreuves spéciales: « il ne faut rien manquer, le pilote est là pour donner le maximum au niveau de la conduite de la voiture, et le navigateur doit lui fournir toutes les indications utiles et gérer tout le reste. Sur le premier passage des reconnaissances, le pilote dicte les indications et sur le second passage, le navigateur lit ses notes et on peaufine encore une fois les choses ».

L'équipage du Florival avec le n° 247

Pour Thierry Venturini et Hubert Risser, habitués des épreuves du championnat de France sur terre, la course de cette fin de semaine est un peu un retour aux sources sur l'asphalte. « Cela n'a rien à voir au niveau des réglages de la voiture et les sensations sont très différentes » avoue le pilote. Le récent Rallye Vosgien à Remiremont où l'équipage du Florival était engagé pour préparer ce Rallye de France, ne s'est pas vraiment bien passé avec une sortie de route, mais Thierry et Hubert sont très heureux de pouvoir être au départ ce vendredi aux côtés des meilleurs pilotes mondiaux et attendent ce moment avec impatience: « c'est quelque chose de très existant et puis il y a tout ce public qui sera là, ce sera une belle épreuve, les spéciales sont vraiment magnifiques ». Les copains et la famille seront là sur le bord de la route pour les encourager, et les nombreux amateurs de rallye venus de la vallée ne manqueront pas de pousser les locaux sur leur passage. Au niveau de la logistique, Pascal Mackerer qui partage la voiture et l'équipe d'assistance seront aussi derrière eux. Côté ambitions,

Thierry Venturini qui s'amuse - « Loeb va bien nous prendre deux minutes sur une spéciale comme celle du Grand Ballon » - explique simplement: « on n'a pas vraiment de pression, on verra ce qui va se passer car c'est un rallye très long et beaucoup de choses peuvent intervenir. Mais si on est à l'arrivée, c'est qu'on devrait être pas mal. La météo aura son mot à dire, en particulier pour les pneumatiques, il y a beaucoup de pièges sur ces routes même pour les meilleurs, ce sera une course longue et il ne faudra surtout pas s'emballer et savoir bien gérer notre course ».


( Dernières Nouvelles D'alsace Jean-Alain Haan )

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