Le 26 décembre vers 1 h du matin, un accident
s’est produit sur la RD 430 entre Linthal et Buhl. Un automobiliste a
raté le virage à l’entrée de Buhl. Son véhicule a percuté un poteau
d’éclairage, des murets et poteaux en béton avant de faire des tonneaux.
À l’intérieur se trouvaient quatre copains : le conducteur âgé de 18
ans, une mineure à l’avant et deux garçons à l’arrière. Deux ont été
blessés.
Hier, l’automobiliste comparaissait devant le tribunal correctionnel de Colmar. « C’est une grosse connerie de ma part », a-t-il reconnu. Le garçon, qui avait obtenu son permis de conduire un mois auparavant, a reconnu rouler trop vite. « Au moment du choc, j’allais à 90 km/h au lieu de 60 », a-t-il déclaré à la barre. Le président lui a indiqué que la passagère avait parlé d’une pointe à 170 km/h et d’une sorte de concours de vitesse. « C’est vrai, mais c’était avant l’accident » a répondu le prévenu.
« 50 ou 100 m avant , a précisé la passagère. Je me souviens des encouragements à l’arrière pour aller plus vite. Moi, je n’ai pas réagi ». Celle-ci a parlé des conséquences de l’accident pour elle, accident qui a entraîné son hospitalisation pendant une semaine. Elle vit aujourd’hui avec une vertèbre artificielle et une plaque dans le cou. « Je ne peux plus faire d’équitation. J’ai perdu de la mobilité au niveau de la tête. Je ne suis pas sûre de pouvoir un jour passer le permis. Et surtout, la moindre chute peut m’être fatale, c’est-à-dire que je terminerais ma vie dans un fauteuil ». Sa mère a précisé qu’elle n’avait pas pu aller à l’école pendant deux mois et demi et que ses résultats scolaires s’en étaient largement ressentis. Cette victime a demandé 15 000 € de préjudice moral ; elle a obtenu 1 500 €. L’autre blessé n’était pas présent à l’audience.
Mathilde Pimmel, pour le parquet, a parlé de « comportement dangereux et inconscient. Vous avez de la chance de comparaître, cela signifie que vous n’êtes pas mort ! »
Pour l’avocate de la défense, Me D’Alboy, « il faut mettre cet accident sur le compte de la jeunesse. C’est une erreur de jeunesse stupide. Heureusement, les conséquences auraient pu être pires ».
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet à savoir quatre mois de prison avec sursis et l’annulation du permis de conduire, avec interdiction de le repasser avant huit mois.
Hier, l’automobiliste comparaissait devant le tribunal correctionnel de Colmar. « C’est une grosse connerie de ma part », a-t-il reconnu. Le garçon, qui avait obtenu son permis de conduire un mois auparavant, a reconnu rouler trop vite. « Au moment du choc, j’allais à 90 km/h au lieu de 60 », a-t-il déclaré à la barre. Le président lui a indiqué que la passagère avait parlé d’une pointe à 170 km/h et d’une sorte de concours de vitesse. « C’est vrai, mais c’était avant l’accident » a répondu le prévenu.
« 50 ou 100 m avant , a précisé la passagère. Je me souviens des encouragements à l’arrière pour aller plus vite. Moi, je n’ai pas réagi ». Celle-ci a parlé des conséquences de l’accident pour elle, accident qui a entraîné son hospitalisation pendant une semaine. Elle vit aujourd’hui avec une vertèbre artificielle et une plaque dans le cou. « Je ne peux plus faire d’équitation. J’ai perdu de la mobilité au niveau de la tête. Je ne suis pas sûre de pouvoir un jour passer le permis. Et surtout, la moindre chute peut m’être fatale, c’est-à-dire que je terminerais ma vie dans un fauteuil ». Sa mère a précisé qu’elle n’avait pas pu aller à l’école pendant deux mois et demi et que ses résultats scolaires s’en étaient largement ressentis. Cette victime a demandé 15 000 € de préjudice moral ; elle a obtenu 1 500 €. L’autre blessé n’était pas présent à l’audience.
Mathilde Pimmel, pour le parquet, a parlé de « comportement dangereux et inconscient. Vous avez de la chance de comparaître, cela signifie que vous n’êtes pas mort ! »
Pour l’avocate de la défense, Me D’Alboy, « il faut mettre cet accident sur le compte de la jeunesse. C’est une erreur de jeunesse stupide. Heureusement, les conséquences auraient pu être pires ».
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet à savoir quatre mois de prison avec sursis et l’annulation du permis de conduire, avec interdiction de le repasser avant huit mois.
( Source L'Alsace,
Annick Woehl )
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