Réalisation et Conception du Blog : Jean-Marc Coquelle

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2 juillet 2014

Déchets : la chasse au mauvais tri est ouverte

La mise en place de la redevance incitative pour les ordures ménagères ne se passe pas sans heurt dans la région de Guebwiller, où l’on enregistre depuis janvier une forte augmentation du taux de refus des sacs de tri sélectif. Quatre ambassadeurs sont sur le pont pour rappeler aux habitants les bons gestes.

 
 
La colère gronde chez certains habitants de la région de Guebwiller, où le fonctionnement de la redevance incitative pour la collecte des déchets a décidément bien du mal à passer. En cause, une augmentation du nombre de sacs de tri laissés sur le trottoir après le passage des rippeurs, pour cause de non-conformité. « Il nous faut tester la connaissance de certains plastiques. Par exemple, les films emballages de packs de bouteilles, de charcuterie, certaines boîtes ne sont plus acceptés, alors que les bouteilles le sont. Une voisine s’est même fait refuser l’enlèvement pour une malheureuse boîte de yaourt » , s’énerve ainsi un habitant. Du côté de la CCRG (Communauté de communes de la région de Guebwiller), où l’on reconnaît certaines « réactions négatives » , le problème est pris très au sérieux, à tel point que Christine Maranzana, vice-présidente en charge de l’environnement, est montée l’autre jour au créneau afin de faire un point de la situation.

Nicolas Gully et Nina Habersetzer, ambassadeurs du tri à la CCRG. Photo Stéphane Cardia


Situation qui, à l’en croire, n’était pas idéale au mois de mai dernier, avec un pic du taux de refus des sacs de tri qui s’est élevé à 30 %. « Pour bien fonctionner, ce système peu tourner avec un taux de refus maximal de 15 %. Au-delà, cela engendre des surcoûts insupportables pour la collectivité » , explique-t-elle de concert avec Manu Van Elslande, directeur de Floriom en charge de la collecte. « Beaucoup de fausses informations circulent actuellement, mais les consignes de tri n’ont pas changé. Par contre, on observe un relâchement de la qualité du tri de la part de nos concitoyens, ce qui nous a incités à demander une vigilance accrue de la part des rippeurs. » 



Les rippeurs n’ont aucun plaisir à refuser des sacs

Chiffres à l’appui, Vanessa Higelin, responsable du service environnement à la CCRG, souligne que le traitement du tri sélectif coûte à la collectivité 159,50 € TTC la tonne. « Le refus de tri nous coûte le double, soit 320,45 € la tonne, ce qui inclut le coût du tri sur la plate-forme, mais aussi le coût des déchets qui ne seront pas revalorisés » , explique-t-elle. « Et cela sans compter le surcoût en heures de travail, de l’ordre de 60 heures, pour les rippeurs qui doivent chaque mercredi vérifier minutieusement les sacs et expliquer le cas échéant pourquoi ils sont refusés » , ajoute Manu Van Elslande. Les responsables du service environnement précisent à ce sujet que les agents de collecte ne prennent « aucun plaisir » à refuser des sacs : « Au contraire, ça leur fait perdre du temps » , expliquent-ils. Une façon de contrer les soupçons de certains habitants, persuadés que la CCRG refuserait des sacs de tri dans le but de « gonfler » les bacs gris… qui eux sont payants. « Ça ne marche pas comme ça. L’objectif, c’est au contraire d’avoir un maximum de déchets revalorisés pour que le système puisse fonctionner » , explique le directeur de Floriom.



Pots de yaourt et films alimentaires

 
Afin de remédier à cet accroissement du mauvais tri, la CCRG a distribué un mémo du tri rappelant les types de produits recyclables, et ceux qui ne le sont pas. Elle compte également sur ses quatre ambassadeurs du tri, qui effectuent régulièrement du porte-à-porte, afin de sensibiliser les habitants à la bonne façon de trier ses déchets. « Les mauvais trieurs se trompent souvent de bonne foi » , expliquent Nicolas Gully et Nina Habersetzer, qui soulignent que dans l’ensemble, l’effort collectif est bien réel. « Pour des gens qui n’avaient jamais trié avant, ce n’est pas toujours évident. Mais nous ne sommes pas une exception, le taux de refus élevé se rencontre aussi dans les autres collectivités ». Aux dires de nos deux ambassadeurs, la grande majorité du mauvais tri concerne le plastique, en particulier les pots de yaourt et autres films alimentaires, qui se retrouvent dans le sac de tri alors qu’ils n’ont rien à y faire, puisqu’ils ne peuvent pas être recyclés. « Des expériences ont actuellement lieu du côté de Thann, où ils ramassent tous les types de plastiques dans le sac de tri. Mais pour l’heure, c’est uniquement expérimental » , explique Christine Maranzana.

Quant au fameux logo « Eco-Emballages » que l’on peut voir sur beaucoup de produits, la CCRG rappelle que sa présence ne signifie par forcément que le produit en question est recyclable.

SE RENSEIGNER Service environnement de la CCRG, tél. 03.89.62.12.34, courriel : environnement@cc-guebwiller.fr
 



Payer la redevance

 
La CCRG informe les redevables de la redevance incitative des ordures ménagères (RIOM) que les modes de paiements par internet (TIPI) et par titre interbancaires de paiement (TIP) sont pour l’heure inopérants, suite à des problèmes techniques inhérents au centre d’encaissement des finances publiques. Il est donc recommandé de privilégier les autres modes de paiement : paiement en espèces ou par carte bancaire en se présentant au centre des finances publiques de Soultz (62, rue Jean-Jaurès) ou paiement par chèque ou virement (selon les modalités jointes à la facture).

Les services du centre des finances publiques Soultz-Florival prendront contact avec les redevables dont les paiements par TIP n’ont pu être pris en charge.


( Source L'Alsace )


Horaires d’ouverture du centre des finances publiques de Soultz : du lundi au vendredi de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h.





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