En communion avec les Gospel Messengers

 Pour bien profiter d'un concert de gospel, il faut y aller en se mettant dans la tête que les chorales européennes n'ont pas les mêmes timbres, les mêmes intonations que celles d'outre-Atlantique.

Cela évite la déception et, au contraire, on profite alors bien de programmes toujours attrayants. Le point commun entre les chorales de gospel, c'est le plaisir de chanter, celui de chanter une certaine musique. Et tant pis si tous les textes sont anglais.

Au contraire : les sonorités de la langue font partie intégrante du chant et, à Buhl, la directrice des Gospel Messengers, Germaine Heinrich, a rapidement présenté chaque chant, sa signification, que ce soient des standards ou des chœurs moins connus,plus récents.

Rapidement, une communion, s'est établie entre choristes et public,la chef de chœurs demandant à l'occasion à ce dernier de participer par des battements de mains, de se lever, de se balancer un peu en mesure. Ça ré-chauffait un peu et ça reposait un peu de l'inconfort des bancs.

Cela aurait pu être un très beau concert, mais nous y mettrons un bémol : la sonorisation, bien trop forte pour la musique d'accompagnement, d'autant qu'elle n'est pas des plus géniales, un peu métallique. Cela empêchait de goûter pleinement à ces chants. Le duo Germaine - Audrey a chanté a cappella. C'était sans doute un des meilleurs moments de ce concert, avec le bis, chanté lui aussi sans musique. Et bien plus agréable à écouter.


( Source l'Alsace )